Equilibre Animal
COMMUNICATION ANIMALE ET SOINS
Histoires Vécues
César :
César est un boxer mâle de 14 ans. Il souffre de spondylarthrite ankilosante, depuis la caudectomie pratiquée à sa naissance. Sa maîtresse a appris par son vétérinaire quelques points d’acupression énergétique qui apaisent et préviennent les crises : depuis plusieurs années il ne souffre plus et n’a plus besoin des anti-inflammatoires puissants qu’il prenait régulièrement.
Mais depuis six mois on lui a diagnostiqué un cancer (une grosse boule à la patte) qui évolue rapidement. Souhaitant le mieux pour son compagnon, et ne voulant pas le voir souffrir, sa maîtresse me contacte et j’effectue un point avec César : il n’a pas mal, il est gai et heureux et ne veut surtout pas quitter sa famille (« pourquoi ? »). Alors je met en place un petit check énergétique à la première heure chaque matin pour voir où il en est (symptôme de douleur ou de fatigue ou surmenage d’un des centres, sensations qu’envoie le chien…) et l’accompagner au mieux. Pendant quinze jours la douleur augmente un peu mais César envoie comme message « tout va bien » et il est très clair qu’il souhaite être avec sa famille. Puis un matin au premier contact je reçois une sensation de douleur aigüe « insupportable », j’allume aussitôt mon téléphone pour appeler sa maîtresse, et je vois qu’elle vient de me laisser un message où elle m’informe que ça ne va plus, et qu’elle l’accompagne chez le vétérinaire. Elle a respecté le choix de son ami chien de rester avec elle le plus possible.
Hilde :
Hilde est une petite jument de 11 ans, depuis trois jours elle est couchée sur le flanc, le vétérinaire pense qu’elle fait des coliques, mais des coliques « bizarres », l’injection d’anti-spasmodique et anti-inflammatoire ne la soulage pas. Son propriétaire me contacte : à la lecture des corps énergétique on peut voir une grande faille au niveau de l’abdomen (les douleurs importantes créent parfois ce type de perturbation), la jument envoie une sensation de douleur, d’après les images qui me sont envoyées je vois un petit bout de métal qu’elle aurait ingérée avec le foin. Il est conseillé de traiter la douleur et de la soutenir au niveau énergétique (il y a une fatigue au niveau du coeur, un épuisement global), ce que je fais autant de fois et de temps qu’il est conseillé. Le surlendemain il n’y a toujours pas de changement (on parle d’euthanasie…), mais je demande un petit délai supplémentaire car plusieurs signes me montrent que la jument a une bonne chance se remettre… et le lendemain elle est sur pieds et remange comme si de rien.
X :
X est un cheval qui vit en troupeau en semi-liberté dans un parc naturel où je séjourne au Portugal. Depuis 3 mois, c’est le seul cheval qui n’est jamais venu chercher une caresse, ou qui ne m’a jamais accompagnée en balade (il n’est pas rare lorsque je passe d’un vallon à un autre qu’un petit groupe de chevaux suive).
La plupart des chevaux accueillis ici sont des « rescue horses » (sauvés par des associations), X est couvert de cicatrices, sa vie n’a pas due être facile.
Ce jour là je le vois arriver de loin, il boîte, il vient jusque à moi, place son dos devant mon nez, je pose les mains et lui envoie 20 minutes de Reiki, puis il s’écarte un peu, s’étire, se tord, j’entend sa colonne vertébrale craquer, il pose sa tête contre mon épaule (« merci » en cheval), puis s’en va tranquillement, il ne boîte plus.
Les animaux sont beaucoup plus sensibles que la plupart d’entre nous à ce que nous dégageons dans notre aura. X a vu que je pouvais lui faire du bien, il est venu chercher ce dont il avait besoin. C’est une attitude juste et sage. Parfois nous sommes attirés par un lieu, une personne, nous ne « savons » pas pourquoi, mais « quelque chose en nous sait ». C’est l’instinct, épuré des préjugés, croyances, attentes ou peurs, c’est un très bon guide que l’on peut écouter. Instinct et coeur sont nos guides sur le juste chemin.
Les chocs émotionnels, les schémas erronés (qui ne nous servent plus, ou qui génèrent de mauvaises croyances), l’héritage ancestrale ou karmique brouillent et entravent le fonctionnement de ces mécanismes. Un partie du travail énergétique permet de nettoyer ce qui entrave la fluidité des mécanismes naturels.
Noisette :
Noisette est une petite brebis d’Ouessant. Touchée par une méningite, elle a reçu une injection d’antibiotiques mais selon le vétérinaire, elle ne survivra probablement pas. Son éleveuse souhaite savoir s’il y a une chance de la sauver, et si elle souffre. Je réalise plusieurs checks sur 3 jours, et chaque fois je vois l’animal se « désincarner » davantage : ce qui constitue l’esprit ou l’âme selon les cultures (en bioénergie on différencie les deux, toutefois ce sont des notions complexes que l’on comprend mieux par la pratique, je ne vais pas essayer de les expliquer ici, disons par là « la partie énergétique de l’être qui enregistre les informations, les émotions, la souffrance etc ») quitte l’enveloppe corporelle peu à peu. Elle reste un peu à côté, jusqu’à ce que le corps cesse « de vivre ». Il semble que lorsque cela se passe de cette manière, la souffrance ressentie soit moindre, voire inexistante.
C’est ce qui s’est passé pour cette petite brebis, mais c’est un phénomène que j’ai constaté à plusieurs reprise également pour des humains en fin de vie (longue maladie…). C’est un processus naturel qui en partie évite d’être confronté à des douleurs trop grandes qui pourraient impacter l’âme, il nécessite toutefois un certain lâcher-prise, que l’être soit prêt à quitter le corps, accepte d’aller vers la suite, et que ce soit le bon moment.
Nous voulons tous bien faire. Nos amis à plumes, poils, écailles… sont nos compagnons, nous partageons nos existences sur Terre et connaissons la Joie, la Paix, et parfois nous expérimentons la souffrance. Notre culture occidentale moderne bénéficie d’une médecine qui accompagne la douleur afin que nous souffrions le moins possible. Notre conception de la mort est souvent incomplète (par rapport aux cultures orientales, par exemple), et nous conduit parfois à prendre des décisions avec un sentiment d’urgence ou de responsabilité inconfortable. En cas d’incident, votre vétérinaire est votre premier interlocuteur : il connaît le plan physique, il a connaissance des traitements possibles. La lecture et les soins énergétiques complètent la prise en charge. Je ne dirais jamais à une personne ce qu’elle doit faire : je donne simplement une lecture des corps énergétiques et des sensations ou demandes envoyés par l’animal, et j’accompagne par des soins lorsque cela est juste.